Page 7 - Monographie de la wilaya de Djelfa 2017
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Wilaya De Djelfa                                                           Monographie de l’année 2017

     important  à  l’échelle  de  cette  wilaya  est  celui  de  Djedi  qui  débouche  dans  le  Chott  Righ  au  nord  de
     Touggourt .
      -  Les dayas sont nombreuses dans cette zone et parfois très grandes avec des dimensions qui dépassent
     1 Km² de superficie.  Elles sont remplies  d’eau  pendant  la saison  hivernale, les eaux sont généralement
     saumâtres ou légèrement salées.
      -  Les chotts et les sebkhas sont par contre fortement salés et constituent des dépressions remplies en
     eau.  La  différence  entre les chotts  et  les sebkhas  ne se voit  qu’à  travers  le  détail,  notamment  dans  la
     présence ou l’absence de cordons dunaires autour des chotts et la forte teneur en sel des eaux de ceux-ci.
     Ce qui est notable aussi dans cette zone, c’est l’absence de grands chotts ou de sebkhas comparables à
     ceux des Hautes Plaines.
      Cette  zone  se  caractérise  également  par  l’encroûtement  presque  généralisé  de  sa  surface,  la  croûte
     calcaire participe ainsi dans la platitude remarquable de la topographie de cette zone.
      La   plate  -  forme   saharienne   se   caractérise  aussi   par   la  présence d’accumulations sableuses,
     mais  qui  se  développent  dans  les  fonds  d’oueds,  dans  les  dépressions  et  même  sur  les  piémonts  des
     reliefs saillants dans les paysages. Sur la plate-forme, les accumulations sableuses ne sont développées
     que  sous  la  forme  de  Nebkas  localisées  mais  développées  grâce  aux  touffes  d’Alfa,  de  Remth
     (Artrophytum  scoparium)  ou  de  R’tem  (Retama)  etc..  ,  il  arrive  cependant  qu’elles  donnent  lieu  à  des
     champs de sable lorsque ces Nebkas sont nombreuses et denses.
      A noter aussi, que l’un des traits les plus marquant de cette entité est le développement d’un système de
     glacis ou de glacis cônes qui assure le passage et le relais entre le domaine atlasique et cette plate-forme
     saharienne. Ces formes ont généralement un profil concave et possèdent des pentes légères entre 3° et
     10°. Ces pentes s’adoucissent vers l’aval et passent ensuite sans changement notable de la topographie
     aux  plateaux  sahariens  ou  hamadas  qui  constituent  l’essentiel  de  la  plate-forme  saharienne.  D’une
     platitude remarquable, les hamadas, dans ce secteur, constituent l’essentiel des paysages et ne changent
     d’aspect que lorsque des oueds viennent s’encaisser profondément et élargir leur cours, à l'exemple des
     oueds Mehaïguène, Zergoune et Souguer à l’Ouest de Laghouat et les différentes chebkats qui se perdent
     ou  aboutissent dans  d’autres  oueds plus importants en  dehors  de  la wilaya de Djelfa.  Le  cas  de  l’oued
     Djedi est  un  peu spécial, car  il est bien  encaissé  au niveau du piémont  et devient de moins en  moins
     encaissé vers l’aval pour aboutir dans la dépression du chott Righ.

      LE RELIEF

      Malgré les contrastes et les changements marquant la topographie de la wilaya de Djelfa, le relief de cette
     zone  est  en  général  peu  accidenté,  il  sera  perçu  à  travers  l’étude  des  principales  composantes
     morphologiques de cette wilaya, à savoir les Hautes Plaines au nord, l'Atlas saharien des Ouled Nail au
     centre et la plate-forme saharienne au sud.

        LE RELIEF DES HAUTES PLAINES

      Cette zone est d’une manière générale très monotone. Elle se caractérise par des reliefs subhorizontaux
     se traduisant souvent par des plaines et des dépressions fermées dans lesquelles se sont développés des
     chotts et des dayas. Malgré la platitude relative de cette entité, les altitudes sont, en général, élevées. Elles
     varient de 650 à 900m, mais elles restent nettement en dessous des reliefs montagneux de l’Atlas saharien
     développés au sud de celle-ci.
      Quant  aux  pentes,  elles  restent  insignifiantes  (inférieures  à  5%)  mais  s’inclinent,  en  général,  vers  les
     dépressions fermées. Seule la zone de Ain Ousséra s’incline vers le Nord pour permettre à l’oued Chélif de
     se déverser en mer. La monotonie de cette zone n’est perturbée que localement, lorsque des reliefs isolés
     viennent couper cette plaine en plusieurs sous unités. A cet effet, il faut souligner que la présence de deux
     étroites lignes de reliefs parallèles, orientées Est-Ouest et qui sont :
      - La ligne qui relie Ras Nokra (855 m) à l’Ouest à Koudiat Seguia (771 m) à l’Est en passant par Kef En
     Nesser (919 m) et Koudiat El Fia (772 m)

     Direction De La Programmation Du Suivi Budgétaires                                                  Page  7
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