Page 21 - L'immobilier au cœur - Alexandra François-Cuxac
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               Mon ambition est de réformer notre réseau interne et de déve-
               lopper la FPi en fédérant le maximum d’acteurs professionnels
               en logements et en immobilier d’entreprise. Notre métier est
               devenu trop difficile pour rester à l’écart de toute la veille tech-
               nique, réglementaire, environnementale, sociale etc. que la FPI
               procure mais aussi pour se priver de la richesse de nos échanges
               et  de  nos  réflexions  au  service  de  notre  profession,  de  nos
               clients, de nos institutions.


                            l’IMAgE dES pROMOtEuRS :
                 lES vIEux ClIChéS, lA RéAlIté d’AujOuRd’huI


                           Un reflet du malaise des Français
                           face à l’entreprise et à la réussite


               il ne faut pas se dissimuler l’image souvent négative des promo-
               teurs dans le grand public.

               Elle  renvoie  à  une  époque  où  l’urbanisme  et  la  construction
               étaient beaucoup moins qualitatifs qu’aujourd’hui : les promo-
               teurs ont eu leur part de responsabilité – mais au même titre que
               les services de l’État, les élus locaux, les aménageurs etc. – dans
               l’insuffisante qualité architecturale de nos villes, dans la densi-
               fication excessive d’une partie du littoral, ou dans l’émergence
               d’entrées de villes laides et mal pensées, ponctuées de locaux
               commerciaux sommairement construits.

               Le cloisonnement des compétences, la pauvreté de la réflexion
               et de l’analyse des besoins, la faiblesse des expertises, le manque
               de concertation ; autant de facteurs clés de part et d’autre qui,
               à  mon avis, ont bâti un décor dont on ne peut pas toujours être
               fier aujourd'hui.
               Mais le mal est plus général : notre profession souffre aussi de
               la façon dont, en France, on juge l’entrepreneuriat et le secteur
               privé. De ces préjugés, nous pâtissons depuis toujours. Pour

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