Page 30 - L'immobilier au cœur - Alexandra François-Cuxac
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                  L’acquisition est donc progressive, car l’acquéreur n’ob-
                  tient de droits immédiats que sur ce qui existe. Les paie-
                  ments sont échelonnés en conséquence, en fonction de
                  l’avancement des travaux.
                  Par le contrat de VEFA, signé devant notaire, le vendeur
                  s’engage à livrer un bien achevé et conforme aux plans et à
                  la notice descriptive, dans un délai déterminé. L’acquéreur
                  verse le prix au fur et à mesure de l’avancement des tra-
                  vaux et n’intervient pas dans le processus de construction,
                  qui relève de la responsabilité du vendeur, lequel assume
                  les  risques  de  l’opération  jusqu’à  son  achèvement.  La
                  VEFA est à distinguer des contrats par lesquels le proprié-
                  taire d’un terrain fait réaliser des travaux en vue de l’édifi-
                  cation de son logement (Contrat d’entreprise, Contrat de
                  Construction  de  Maison  individuelle,  dit  CCMi) :  il  n’est
                  plus alors acquéreur mais maître d’ouvrage, et le notaire
                  n’intervient que pour l’acquisition du foncier.

                  Le contrat de VEFA doit contenir les clauses prévues par
                  la  loi :  description  du  logement,  délai  de  livraison  (avec
                  parfois des pénalités de retard), prix et conditions de révi-
                  sion du prix, condition suspensive de l’obtention des prêts
                  sollicités par l’acquéreur, garanties d’achèvement des tra-
                  vaux et /ou de remboursement, échelonnement des paie-
                  ments suivant l’avancement des travaux.
                  Les versements sont échelonnés à mesure du transfert de
                  propriété, et plafonnés par la loi : ils ne doivent pas dépas-
                  ser 35 % du prix total à l’achèvement des fondations, 70 %
                  à la mise hors d’eau, 95 % à l’achèvement des travaux et
                  le solde (5 %) à la livraison, sauf si l’acquéreur émet des
                  réserves portant sur des défauts de conformité.

                  Le contrat se termine par la livraison, lors de laquelle l’ac-
                  quéreur bénéficiera de certaines garanties.



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